Démoniaque nostalgie [Diablo 4]
Nous sommes en l’an 2000 et l’apocalypse n’est toujours pas là « IRL » tandis que Blizzard nous livre le père de tous les ARPG, la cocaïne la plus pure des amateurs de loot, le « point & kill » révolutionnaire : Diablo 2. J’ai alors 17 ans et autant de boutons sur ma figure que sur mon clavier. Je suis dans le salon de mon père ; ou plutôt dans l’enchevêtrement de câbles, de VHS, de trains électriques, de souvenirs de voyages et autres pièces d’ordinateurs détachés, de modems qui font le bruit d’une deux chevaux lorsqu’ils se connectent au monde alors merveilleux d’Internet (avant Twitter et les NFTs). Et c’est dans cette pièce sombre, bercée par la lumière de la TV cathodique de la taille d’un frigo sur laquelle mon père regarde un nanar de l’époque que je clique frénétiquement sur des démons en découvrant Diablo 2. Vous l’aurez compris, Diablo c’est ma madeleine satanique.