Bons biaisés de Russie – Phantom Doctrine (PC, PS4)

/ octobre 27, 2018

La Guerre Froide. Cet événement historique assez invraisemblable, qui a surtout marqué mon enfance en tant que générateur de méchants dans les films d’action et d’espionnage. C’est aussi le cadre idéal pour Phantom Doctrine et sa stratégie en tour par tour.

C’est vrai ça, les gamins d’aujourd’hui vont forcément hériter d’un bagage culturel fortement imprégné de la montée du terrorisme. L’archétype du fanatique islamiste. Mais pour nous, enfants des Raiders-deux-doigts-coupe-faim, ce sont les Russes froids et méthodiques, mais un peu lents et démunis, qui représentaient le méchant typique.

Après s’être essayé au Far West sataniste dans Hard West, le studio Creative Forge réutilise le moule de la stratégie en tour par tour. Avec un savoureux emballage empruntant des références du genre d’espionnage, on appréciera le ton fantasque, depuis la création de personnages, jusqu’aux dialogues qui parsèment le scénario (certaines vignettes de personnages sont clairement inspirés d’acteur ou actrices connus).

Le jeu propose deux campagnes distinctes, l’une avec la CIA et l’autre avec le KGB. Les objectifs et les missions ne seront pas les mêmes, mais les mécaniques de jeu, si. Puisque je suis en train de regarder Homeland (oui, je suis autant en retard avec mes séries qu’avec mes jeux, et alors ?), j’ai décidé de me servir de l’éditeur de personnage pour refaire une parfaite Carrie Mathison.

Carrie Mathison 3

La ressemblance est troublante. Non ?

Discrètement vôtre

Globalement, chaque niveau se compose de deux parties : l’infiltration, avec tout ce que cela implique de discrétion, puis le combat qui se déclenche systématiquement lorsque la première phase se termine. Ou autrement dit : dès le moment où on se plante dans sa stratégie d’approche et qu’on se fait repérer. Pour lire la suite, cliquez ici.

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